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Le lundi 09 décembre la Maison des associations de Mérignac a accueilli notre matinale « Repenser le parcours des personnes âgées dans un système en mutation », organisée en partenariat avec la Macif. Ce moment d’échanges était coanimé par Laurène Dervieux, conseillère technique Autonomie et Citoyenneté des personnes âgées et des personnes en situation de handicap à l’Uniopss, et Robert Lafore, responsable du Master "Économie Sociale et Solidaire & Innovation Sociale" de Sciences Po Bordeaux et chercheur au COMPTRASEC. Dans un premier temps, Laurène Dervieux a posé les éléments de cadrage afin de cerner le sujet. Elle a ainsi défini la notion de « parcours » mais également celle de « projet de vie », l’idée étant de mettre en avant la personne en premier lieu, puis la nécessaire coordination entre les différents partenaires.

Le mercredi 27 novembre au matin, l’Hôtel de Région, situé à Bordeaux, accueillait l’une des deux étapes du lancement du Tour de France du Pacte du Pouvoir de Vivre (une rencontre similaire se déroulait dans le même temps à Liévin). Comme le précise le groupement sur son site internet : « A l’origine, 19 organisations ont décidé de s’unir [et notamment l’Uniopss] pour porter ensemble un pacte de la convergence de l’écologie et du social. Elles sont maintenant plus d’une quarantaine à avoir rejoint le Pacte. Pour la première fois, nous nous engageons à faire front commun en défendant collectivement 66 propositions qui permettent à chacun le pouvoir de vivre ».

L'évolution réglementaire du fonctionnement des ITEP vers un fonctionnement en dispositif intégré engendre une redéfinition de la logique d'intervention vers une logique de parcours. Le décret n° 2017-620 du 24 Avril 2017 prévoit notamment la désignation d'un Référent de Parcours. Ainsi, le passage en dispositif ITEP renforce le rôle central joué par ce professionnel. Assurant un rôle de soutien et d'interface entre les usagers, leur famille ou représentants légaux, les accompagnants/intervenants "de proximité", les directions ainsi que tous les partenaires et prestataires impliqués, le référent est surtout garant de la continuité dans le temps et la cohérence dans l'espace de l'accompagnement des usagers qui lui sont confiés.

La sexualité et la vie affective des personnes en situation de handicap est un sujet toujours tabou dans nos sociétés. Entre tabou et déni, résistances et innovations, celle-ci pose question, et encore plus en institution. La sexualité se résume-t-elle à la contraception et la prévention des IST ? Comment aborder la question avec les usagers ? Quel rôle jouer dans l’accompagnement ? Jusqu’où aller ? Quels sont les risques ?