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Le jeudi 10 décembre 2020, de 9h à 11h, votre Uriopss organise une classe virtuelle sur Zoom « Feuille de route "Accélérer le virage numérique" et Plan ESSMS Numérique : Comment se saisir des opportunités et répondre aux appels à projet ? ». La loi Ma santé 2022 du 24 juillet 2019 comprend 3 axes, dont celui-ci : « Faire du numérique un atout pour le partage de l’information en santé et l’évolution des pratiques ». Cet axe a été décliné le 25 avril 2019 dans une Feuille de route « Accélérer le virage numérique ». La feuille de route est organisée en 5 orientations et prévoit 30 actions. À l’occasion du Conseil Numérique en Santé, le 18 juin 2020, le Ministre Olivier Véran a appelé à « donner un coup d’accélérateur à la feuille de route ». Cette volonté s’est concrétisée par des mesures importantes annoncées le 21 juillet 2020 dans le cadre des conclusions du Ségur de la Santé.

L’Uriopss Nouvelle-Aquitaine a souhaité interpeler les sénateurs et sénatrices de la région concernant le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2021 (PLFSS 2021).  En lien avec le réseau Uniopss/Uriopss, des propositions d’amendements au PLFSS 2021 leur ont été adressées.  

En date du 28 octobre, l’Uriopss Nouvelle-Aquitaine, par la voix de Rébecca Bunlet, directrice, a interpelé les Directions des solidarités des Conseils Départementaux et de l’ARS de la région concernant les difficultés de gestion des ressources humaines. Elle rappelle tout d’abord que “les taux d’absentéisme sont de nouveaux en augmentation, dus à la conjugaison de plusieurs facteurs :  • la mise en œuvre des annonces du Ségur de la Santé a pour conséquence une fuite des professionnels du secteur associatif vers le secteur public hospitalier au sein duquel les conditions salariales deviennent plus avantageuses.   • les professionnels sont contraints de s’absenter pour garder leur(s) enfant(s) dans le cas d’apparition de symptômes chez l’enfant pouvant évoquer la COVID et ce dans l’attente de retour du test et/ou dans le cas de fermeture de classe ou de l’établissement scolaire.    • les gestionnaires constatent un épuisement des équipes, et ce, à tous les niveaux : directions, équipes soignantes, éducatives, logistiques… qui ont subi de plein fouet le premier temps de crise et qui doivent continuer à travailler dans des conditions difficiles alors qu’elles sont déjà à bout de souffle”. 

Eddie Balagi et Rébecca Bunlet respectivement président et directrice de l’Uriopss, ont échangé avec la commissaire à la lutte contre la pauvreté. Cela a été l’occasion de revenir sur la gestion de la crise sanitaire, de faire un point sur la stratégie de lutte contre la pauvreté dans laquelle l’Uriopss s’est engagée, de parler du Revenu Universel d’Activité dont nous avons soutenu l’importance, d’aborder la question de l’insertion des jeunes, du plan de relance, du numérique, du 100% santé.