A la suite d’un reportage diffusé dans l’émission Zone interdite, dénonçant les violences à l’encontre d’enfants accueillis dans des établissements de l’ASE, l’Uniopss et plusieurs organisations du secteur ont rappelé, dans un communiqué de presse, la nécessité de se mobiliser collectivement.
Diffusé le 19 janvier 2020 dans l’émission Zone Interdite, le reportage « Mineurs en danger, enquête sur les scandaleuses défaillances de l’aide sociale à l’enfance » dénonce des violences à l’encontre d’enfants accueillis dans des établissements de l’ASE et des dispositifs à bout de souffle.
Dès le lendemain, l'Uniopss et 5 organisations (Apprentis d’Auteuil, CNAPE, Gepso, Nexem, SOS Villages d’Enfants) ont souhaité réagir dans un communiqué commun, intitulé : "Ni déni, ni bashing, mais une nécessité à agir collectivement !"
Partageant la même indignation face à de telles violences et l’exigence d’y remédier au plus vite, elles demandent notamment à ce que l’ensemble des moyens nécessaires soient mis en œuvre pour rendre effectifs la stratégie de prévention et de protection de l’enfance ainsi que le plan de lutte contre ces violences (annoncé par Adrien Taquet à la date symbolique du 20 novembre 2019 et dont le financement reste à définir), tout comme l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires existantes.