Le courrier, ci-dessous, a été adressé aux Sénateurs, aux Députés, au Président du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine, aux Présidents des Conseils Départementaux et aux Présidents des Métropoles, des Communautés de communes et des Communautés d’agglomérations.

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Il y a risque à ne pas valoriser tous les professionnels du secteur social, médico-social et sanitaire

Nos organisations sont au cœur de la vie des français et pleinement actrices du service public.

Ce qui guide nos associations est l’intérêt général et la cohésion sociale. La revalorisation de notre secteur a été reconnue par le Gouvernement, veillons à ce qu’aucun salarié ne soit exclu des dispositifs de revalorisation en cours.

Nous ne pouvons nous contenter de la seule négociation d’une convention collective unique étendue pour répondre à l’urgence de la situation que vivent les professionnels oubliés.

La crise actuelle d’attractivité des métiers du soin et de l’accompagnement se traduit par des sous-effectifs inquiétants : en Nouvelle-Aquitaine près de 20 000 professionnels ne voient pas leur rémunération revalorisée.

Accéder à un accompagnement et à un soin de qualité est un droit fondamental pour toutes et tous et une condition de vie digne.

Ne pas apporter de réponse c’est assumer le risque d’abîmer durablement l’accompagnement et le soin des personnes en situation de vulnérabilité.

Que ferez-vous demain face aux demandes des familles, de vos concitoyens qui vous interpelleront sur :

- les possibilités d’admission en EHPAD ?

- les carences de soin au domicile ?

- l’accès au logement des personnes handicapées ?

- l’isolement des jeunes et leur échec dans le parcours de formation et/ou d’accès à l’emploi ?

Ensemble nous pouvons et nous devons nous mobiliser

C’est pourquoi, aujourd’hui, l’Uriopss Nouvelle-Aquitaine propose d’initier avec vous une démarche inédite pour notre secteur.

Vous qui êtes élu de terrain, soyez le porte-voix des invisibles et oubliés du Ségur, accompagnateurs au quotidien des plus fragiles et relayez l’urgence de la situation et le risque qui y est associé.

Pour cela nous vous demandons de bien vouloir adresser le courrier ci-joint (que vous pourrez reprendre en l’état ou adapter) sous votre signature à la Présidence de la République et à la Première Ministre.

Nous vous remercions vivement pour votre concours et votre réactivité.

Nous sommes bien entendu disponibles pour en échanger si besoin.

Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, à toute notre considération.

Xavier Baylac, Président

Rébecca Bunlet, Directrice régionale