L’Uniopss et plusieurs acteurs de solidarité ont transmis fin novembre une lettre au Premier ministre pour réclamer une revalorisation urgente des professionnels du social et du médico-social.
Dans une lettre ouverte transmise au Premier ministre le 22 novembre l’Uniopss, plusieurs fédérations et syndicats employeurs appellent à une revalorisation urgente des professionnels du social et du médico-social. Ils soulignent que « près d’un demi-million de salariés restent toujours écartés et ignorés du champ de la revalorisation, notamment dans le domaine de la protection de l’enfance, de l’hébergement des personnes sans abri, de l’accueil des demandeurs d’asile, de la formation ou encore de la protection juridique des majeurs ».
Or, « le travail social est en crise. Comme de nombreux secteurs, il fait face à des tensions de recrutement dont les conséquences sont dramatiques pour l’accompagnement et l’hébergement social. Un manque de bras auquel s’ajoute un manque de candidats dans nos écoles de formation. Les professionnels sont, pour leur niveau d’étude, mal rémunérés tout en étant confrontés à des conditions de travail difficiles. L’avenir de nos métiers est en péril », alertent les co-signataires de cette lettre.
Ces structures réaffirment la nécessité d’engager avant la fin de l’année une négociation cadre visant à une revalorisation des métiers du travail social et de leur attractivité, impliquant l’ensemble des fédérations et organisations représentatives, les conseils départementaux et l’Etat, avec l’ensemble des ministères concernés (logement, solidarités et santé, intérieur).