A la veille de la clôture de la Conférence de consensus sur le logement, l’Uniopss a publié, le 6 février dernier, un communiqué dans lequel elle propose plusieurs mesures pour améliorer l'accès au logement des jeunes précaires, des personnes en situation de handicap et pour favoriser le maintien dans le logement des personnes malades chroniques.
Pour améliorer l’accès au logement des jeunes précaires, l’Uniopss propose des alternatives au bail mobilité évoqué dans le projet de loi Logement. Créé pour faciliter l’accès au logement des jeunes en insertion professionnelle, ce bail a été étendu à tous les locataires et assorti d’une caution. Or, c’est justement cette caution que les jeunes les plus précaires n’arrivent pas à obtenir. L’Uniopss propose de maintenir le système de bail existant, plus protecteur de tous les locataires, jeunes ou pas, en renforçant les exonérations fiscales à contreparties sociales fortes à destination des propriétaires bailleurs du parc locatif privé, tout en mettant en place une réelle Garantie universelle des loyers et en rétablissant l’encadrement des loyers.
Dans l’optique de favoriser l’accès au logement des personnes en situation de handicap, l’Uniopss propose de faire évoluer le texte, qui limite à 10 % le nombre obligatoire de logements accessibles, en partant du principe que l’accessibilité coûte cher. Enfin, l’Uniopss propose d’inscrire dans le projet de loi Logement une meilleure coordination entre les acteurs du logement et ceux du secteur sanitaire et médico-social afin d’améliorer le maintien dans le logement des personnes malades chroniques, en s’inspirant des modèles des appartements de coordination thérapeutique.
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