Dans un courrier transmis à la nouvelle Première ministre le 18 mai, l’Uniopss et 5 fédérations réclament une revalorisation des rémunérations de l’ensemble des professionnels des secteurs social, médico-social et sanitaire, pour faire face notamment aux effets de l’inflation.
L’Uniopss, la Fédération des acteurs de la solidarité, Nexem, la Croix Rouge française, la Fehap et la Cnape ont adressé le 18 mai à Elisabeth Borne, la nouvelle Première ministre, un courrier dans lequel elles rappellent la nécessité de revaloriser la rémunération de tous les professionnels du social, du médico-social et du sanitaire.
Les signataires indiquent en effet que malgré les efforts du gouvernement, « des salariés indispensables à la tenue de nos missions, le plus souvent avec les rémunérations les plus faibles demeurent encore oubliés. En outre en ce mois de mai 2022, nous n’avons pas de calendrier sur les moyens annoncés qui n’ont pas été effectivement versés, imposant aux associations qui souhaitent anticiper les versements, d’avancer les revalorisations sur leurs fonds propres, les fragilisant plus encore dans un moment de fortes tensions financières ».
Ils soulignent également que dans le même temps, « le niveau atteint par la hausse des prix à la consommation altère le pouvoir d’achat des professionnels du secteur dont le salaire net mensuel moyen est environ de 25 % inférieur au salaire net moyen de nos concitoyens ».
Les six fédérations appellent donc urgemment de leur vœux « une mesure pour soutenir le pouvoir d’achat de l’ensemble des professionnels du secteur sanitaire, social et médico-social ».