Dans un contexte où la priorité de lutte contre la pauvreté se heurte régulièrement aux objectifs de réduction de la dette publique, le Collectif ALERTE, dont l’Uniopss est membre, dévoile les résultats d’une étude qui brise les idées reçues, en montant l’impact économique positif des politiques de lutte contre la pauvreté.
À l’aube des débats sur le projet de loi de finances 2025, les associations de solidarité réunies au sein du Collectif ALERTE (dont l’Uniopss) publient les résultat d’une étude éclairante montrant que « la France n’a pas seulement les moyens et le devoir d’éradiquer la pauvreté, elle y a intérêt ! »
Cette étude, réalisée par le cabinet Oliver Wyman pour le Collectif ALERTE, chiffre à 119 milliards d’euros par an le coût actuel de la pauvreté en France métropolitaine pour la puissance publique (additions des coûts directs et indirects). Face à ces coûts importants, il ressort qu’un investissement public additionnel net de l’ordre de 8 milliards d’euros par an sur 10 ans, permettrait non seulement d’éradiquer la pauvreté au sens statistique, mais aussi, de créer en retour un effet très vertueux pour les finances publiques.
Ce travail présente l’intérêt de poser le débat dans des termes nouveaux : combattre la pauvreté n’est pas seulement une évidence morale pour redonner de la dignité à chacune et chacun, c’est aussi une évidence économique.
Le Collectif ALERTE appelle donc les pouvoirs publics à agir en ce sens dès le PLF 2025.