L’Uniopss a participé début janvier au premier Comité de pilotage de l’expérimentation « Santé protégée ». Une occasion de rappeler certaines priorités.
L’Uniopss a participé le 10 janvier au premier Comité de pilotage de l’expérimentation « Santé protégée » sur le parcours de santé des jeunes de l’Aide sociale à l'enfance (ASE), organisé par la Direction générale de la Cohésion sociale (DGCS). L’expérimentation vise les enfants accompagnés par l’ASE, ceux en établissement mais également ceux accompagnés à domicile. En revanche, les jeunes majeurs ne sont pas concernés par l’expérimentation.
Celle-ci est née à l’initiative du CHU de Nantes, pour répondre aux besoins de santé importants des enfants et aux carences actuelles de prise en charge. Elle a pour objectif de structurer un suivi médical régulier, autour de la réalisation du bilan de santé, de garantir l’accès à une prise en charge précoce en santé mentale, et de mobiliser les professionnels afin d’améliorer la coordination du parcours.
L’Uniopss est intervenue pour s’assurer que les mineurs non accompagnés (MNA) étaient bien inclus dans l’expérimentation. Elle a également insisté sur les grandes difficultés remontées par les professionnels de l’ASE face à l’absence de solution de prise en charge et d'accompagnement sur la santé mentale en cas de crise et de mise en danger des jeunes. L'Uniopss va suivre avec attention cette expérimentation, le prochain Comité de pilotage étant prévu au mois de juin 2020.
- Plus de détails sur la fiche d’expertise n°101461
