Dans une lettre ouverte du 25 octobre, plusieurs syndicalistes et dirigeants d'associations, dont Patrick Doutreligne, président de l’Uniopss, appellent Emmanuel Macron à tenir au plus vite sa promesse : celle d'un revenu d'engagement pour les jeunes pauvres, ni en emploi ni en formation.
Le 12 juillet, devant des millions de Français, Emmanuel Macron s’était engagé à mettre en place un revenu d’engagement pour les jeunes ni en emploi, ni en formation.
Pourtant, depuis cette date, cette mesure ne semble plus d’actualité et plusieurs organisations et associations, dont l’Uniopss, ont fait part de leurs inquiétudes dans une lettre transmise au chef de l’État le 25 octobre dernier.
Selon les signataires de ce texte, « alors que les annonces devaient être faites à la rentrée, nous assistons depuis plusieurs semaines à une série de tergiversations, laissant craindre des renoncements et parfois de propos stigmatisant à propos de ces jeunes ».
Ces derniers rappellent que « la France est l’un des seuls pays européens à n’avoir aucune réponse durable pour les jeunes ni en emploi, ni en formation ou pour les travailleurs pauvres de 18/25 ans (soit près de 1,5 million de personnes).
Plutôt que de continuer à empiler les dispositifs, il est temps de mettre en place un droit ouvert à tous les jeunes en situation de pauvreté qui s’inscrivent dans un parcours d’insertion sociale et professionnelle, en leur garantissant une allocation d’un montant équivalent au RSA et un accompagnement adapté qui soit en mesure de leur donner les chances de réussir leur entrée dans la vie active ».
Cette lettre ouverte a été publiée sous forme de tribune dans le quotidien « Les Echos » du 27 octobre 2021.