Les principales têtes de réseau du secteur, dont l’Uniopss, ont dévoilé, le 25 juin dernier, les résultats de l’enquête visant à évaluer l’impact de la baisse des dotations des Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Les constats sont alarmants…
Alors que le nombre de personnes et de familles confrontées aux difficultés d’accès à l’hébergement et au logement ne cesse d’augmenter, le gouvernement a décidé d’opérer une coupe budgétaire de 20 millions d’euros en 2018 sur les CHRS, avec un objectif global d’économie de 57 millions d’euros d’ici 2022.
Face à cette situation très préoccupante, la Croix-Rouge française, la Fédération des acteurs de la solidarité, la FEHAP, Nexem et l’Uniopss, ont souhaité mesurer les impacts qualitatifs et quantitatifs de ces réductions budgétaires. Les acteurs associatifs ont publié le 25 juin dernier les résultats d’une enquête menée auprès de leurs réseaux entre janvier et mars 2019. Sur les 190 CHRS ayant répondu à l’enquête, 94 % d’entre eux confirment avoir subi une baisse de leur dotation budgétaire en 2018.
Alors qu’au moment de l’enquête, la réforme tarifaire n’avait pas encore produit tous ses effets, 41 % des répondants indiquent que les coupes budgétaires ont dégradé la qualité de l’accompagnement des personnes. Cela se traduit notamment par la réduction du nombre d’intervenants sociaux, mais aussi par la baisse de la qualité de la prestation liée à l’alimentation.
- Pour plus d’informations : communiqué de presse et résultats de l'enquête sur les CHRS